Définitions fondamentales
L’AROMATHERAPIE est l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques. Le terme “Aromathérapie” est utilisé pour la première fois en 1928 par un biochimiste Français, René-Maurice Gattefossé.
Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?
Une huile essentielle est l’essence volatile extraite de plantes aromatiques par la distillation par entraînement à la vapeur d’eau. L’huile essentielle est un concentré de molécules aromatiques issues de l’organe d’une plante : tige, fleur, feuille, écorce, zeste. Trois à quatre molécules majoritaires déterminant le chémotype sont responsables de l’activité thérapeutique.
Qu’est-ce que l’aromathérapie ?
L’aromathérapie est l’utilisation des huiles essentielles pour l’harmonisation de la santé physique et mentale. Les huiles essentielles sont utilisées pour renforcer les processus naturels de guérison. C’est une méthode naturelle qui repose sur l’activité des molécules biochimiques des huiles essentielles.
Qu’est-ce que l’aromathérapie scientifique ?
L’aromathérapie scientifique ou aromatologie est l’étude des huiles essentielles, c’est une science qui recourt à une méthodologie rigoureuse et se base sur des données scientifiques solides, confirmées par des études scientifiques.
Qualité d’une huile essentielle
Les huiles essentielles utilisées dans le cadre de l’aromathérapie scientifique répondent à des critères de qualité stricts qu’il s’agit impérativement de connaître et de respecter :
Espèce botanique certifiée
Les huiles essentielles de qualité doivent impérativement provenir de plantes botaniquement certifiées, c’est-à-dire identifiées par deux noms latins, le latin étant la langue universellement reconnue en botanique. Le premier nom désigne le genre, par exemple Cupressus; le second, l’espèce : sempervirens, cyprès toujours vert.
Partie de la plante distillée
Les diverses parties d’une même plante (fleur, feuille, tige, écorce, racine, etc.) peuvent produire des essences différentes. Il est donc tout aussi important de préciser l’organe végétal.
Chémotypes
En fonction du biotope (ensoleillement, climat, composition du sol, altitude…), une même plante peut sécréter des essences biochimiquement très différentes. Ces variations de composition biochimique des huiles essentielles engendrent la notion de chémotype (CT). Deux chémotypes de la même huile essentielle présenteront non seulement des activités différentes mais aussi des toxicités très variables.
La garantie d’une huile essentielle de qualité est mentionnée également sur l’étui ; l’information qui y apparaît doit être complète et rigoureuse.
Le chémotype est la carte d’identité d’une huile essentielle.
Exemple :
– Thymus vulgaris CT thujanol : très sûr d’emploi, bien toléré par la peau
– Thymus vulgaris CT thymol : dermocaustique et hépatotoxique à doses élevées et prolongées.
La non-connaissance de cette distinction entre divers chémotypes et le manque de précision dans l’identification de certaines huiles essentielles laissent la porte ouverte aux incidents reliés à leur toxicité et aux échecs thérapeutiques.
On distingue en général plusieurs qualités d’huiles essentielles :
Qualité industrielle standard : l’huile essentielle provient d’une plante qui n’est pas définie botaniquement, qui est cultivée industriellement et dont la récolte ne se fait pas à un moment précisément opportun. La distillation est bien souvent incomplète ou l’huile essentielle est rectifiée voire même reconstituée chimiquement.
Qualité chémotypée, 100% pure et 100% naturelle : l’huile essentielle a été obtenue après une distillation intégrale de plantes botaniquement identifiées et récoltées au bon moment. Les plantes aromatiques distillées peuvent être issues de l’agriculture ou de la cueillette sauvage. Les composantes biochimiques de l’huile essentielle sont connues et répondent au profil qualitatif souhaité.
Certification BIO : l’huile essentielle est obtenue à partir de plantes dont la culture a été certifiée BIO par un organisme agréé.
La meilleure huile essentielle certifiée BIO ou non est celle qui est chémotypée, 100 % pure et 100 % naturelle.
Les indications thérapeutiques
1. Propriétés anti-infectieuses et immunostimulantes
2. Propriétés anti-inflammatoires, anti-allergiques et anti-histaminiques
3. Propriétés anti-catarrhales et pouvoir broncho-dilatateur (diffusion d’aérosols)
› Actions expectorantes et mucolytiques
4. Propriétés neurotropes
› Anti-spasmodiques, calmantes, sédatives
› Antalgiques, analgésiques et anesthésiques
5. Propriétés endocriniennes (hormone-like : propriétés proches des hormones )
› Oestrogen-like
› Cortison-like
› Régulation de la thyroïde
› Régulation des glandes surrénaliennes
6. Propriétés vasculotropes et hémotropes
› Hyperémiantes
› Phlébotoniques et lymphotoniques
› Hypotensives et hypertensives
› Anti-coagulantes et fibrinolytiques
› Hémostatiques
› Astringentes et décongestionnantes
7. Propriétés digestives
› Eupeptides et carminatives
› Cholagogues et choléritiques
› Hépatostimulantes et pancréostimulantes
8. Propriété néphrostimulante (diurétique)
9. Propriétés cicatrisantes et antihématomes
10. Propriétés olfactives (action sur les émotions)
Effets secondaires des huiles essentielles
Les huiles essentielles (HE) sont des molécules actives qui ne sont pas inoffensives. Il est important de respecter la posologie et la durée de la prise. Elles peuvent être nécrosantes (Cinnamaldéhydede de la cannelle), allergisantes ou hypersensibilisantes, photosensibilisantes (Furocoumarines des essences de zeste des citrus : citron, mandarine, bergamote ), neurotoxiques (Cétones), néphrotoxiques (terpènes de l’essence de térébenthine ou des rameaux de genévrier, etc.), hépatotoxiques (phénols pris pendant des laps de temps trop importants ou à doses massives)
Les huiles essentielles traversent le placenta ou sont transmises par le lait maternel.
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